n-clique commence une nouvelle collaboration avec le GEMASS pour la réalisation du terrain de l’étude sur les jeunes et la radicalité religieuse et politique. Cette enquête quantitative est inédite en France et nous sommes fiers d’y contribuer.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’appel à projet de recherche du CNRS sur la radicalisation et a été soumis par Olivier Galland, Vincenzo Cicchelli, Jean-François Mignot, Alexandra Frénod, Anne Muxel (Cevipof), Sylvie Octobre (Ministère de la culture et de la communication) et Laurent Lardeux (INJEP). L’enquête est donc soutenue par le GEMASS, le Ministère de la culture et de la communication et l’INJEP.

La question de la radicalité a souvent été étudiée à partir d’enquêtes qualitatives. Ce projet est unique dans le sens où il repose sur le développement d’une approche quantitative et une volonté de comprendre les mécanismes et facteurs de radicalisation des jeunes.

« Cette proposition d’étude part du constat que les sciences sociales restent assez largement impuissantes à proposer une interprétation empiriquement validée des comportements radicaux qui semblent se développer dans une partie de la jeunesse. Les enquêtes qualitatives sont trop restreintes pour que leurs résultats puissent être généralisés et validés et les enquêtes quantitatives menées jusqu’à présent sont trop exclusivement centrées sur la seule question discriminatoire. » Site du GEMASS

Notre agence est chargée de la réalisation de l’ensemble du terrain et sera engagée dans toutes les étapes du projet. Ce projet est un véritable défi méthodologique tant dans la réalisation de l’enquête que dans le caractère du sujet qui correspond directement au professionnalisme et aux valeurs de notre agence.

« Nous proposons une enquête quantitative par questionnaires auto-administrés (complétée par des entretiens) en établissements scolaires dans un échantillon raisonné de quartiers qui s’appuie sur les hypothèses des chercheurs de terrain ayant travaillé sur la radicalisation. Selon ces travaux, la religion ne serait qu’un des supports possibles d’une radicalité d’une partie de la jeunesse, dont les ressorts sont multiples. Cette hypothèse invite à ne pas s’en tenir à l’étude des seules formes religieuses de la radicalité. » Site du GEMASS

Nous sommes ravis de pouvoir contribuer au développement de connaissances sur ce sujet qu’il est nécessaire de comprendre, à travers les analyses d’intellectuels et de chercheurs travaillant sur cette thématique depuis plusieurs années.

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