Le Centre Hubertine Auclert et son centre francilien de ressources pour l’égalité entre les femmes et les hommes explorent depuis 2013 les usages numériques au prisme du genre. En 2016, le Centre Hubertine Auclert publie une étude pionnière, réalisée en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ) et l’Observatoire Universitaire International d’Éducation et Prévention (OUIEP) de l’Université Paris Est Créteil (UPEC), intitulée « Le cybersexisme chez les adolescent·es (12-15 ans) – Étude sociologique dans les établissements franciliens de la 5e à la 2de ». Depuis, le Centre Hubertine Auclert a continué à développer son expertise sur les cyberviolences sexistes et sexuelles et a identifié, avec ses partenaires travaillant auprès des jeunes, un besoin d’actualiser ces données en élargissant le champ d’études.

Pour mener à bien ce travail, l’agence n-clique est chargée de la réalisation de l’étude, de l’innovation méthodologique à la rédaction des livrables, en passant par la mise en œuvre des enquêtes de terrain. L’agence s’est associée à Margot Déage, maitresse de conférences en sociologie à l’Université Grenoble-Alpes et membre du Laboratoire de Recherche sur les Apprentissages en Contexte (LaRAC) pour assurer la direction scientifique de l’étude. Notamment inspirée par l’enquête menée par le Centre Hubertine Auclert en 2016, elle a réalisé sa thèse à Sorbonne Université, de 2016 à 2020, sur la réputation genrée au collège et les risques de (cyber)harcèlement, dans 4 établissements d’Île-de-France.

Cette deuxième édition de l’étude vise à faire un nouvel état des lieux sur les (cyber)violences de genre pour donner suite à un ensemble de bouleversements récents. Elle a également pour objectif d’élargir le champ de recherche. S’étalant sur 24 mois, l’étude a interrogé des classes d’élèves de la 6ème à la Terminale au sein des 3 académies franciliennes afin de :

n-clique a réalisé cette étude en plusieurs phases, comprenant :